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11 septembre 2019 | Actualités, Mosquées, Mosquées en projet

Le maire UDI de Le Mée-sur-Seine met à disposition un terrain pour une mosquée proche de l’UOIF

Lu sur Actu.fr du 9 septembre 2019 :

« Cet été, les élus du Mée-sur-Seine ont voté à l’unanimité la mise en place de deux baux emphytéotiques pour la construction de deux édifices cultuels à destination de deux communautés du Mée-sur-Seine : l’association cultuelle église évangélique baptiste de Melun et sa région (EEBM) et l’Union des musulmans du Mée (UMM). (…)Si les collectivités ne peuvent bien évidemment pas participer au financement d’édifices religieux, la mise à disposition d’un bail emphytéotique fait partie des dérogations à la Loi de 1905 de séparation de l’église et de l’Etat. Les deux baux sont cédés par la municipalité pour une durée de 99 ans moyennant un euro symbolique. Seuls impératifs, le respect des règles d’urbanisme et un financement exclusivement privé. »

On remarque dans le programme des conférences du ramadan la présence de Ahmed Djaballah qui dirige l’école de charia des Frères Musulmans de l’UOIF, l’IESH. Aussi, le prédicateur Nourredine Aoussat est venu prêcher (décembre 2018), lui qui soutient les Frères Musulmans (Un chapitre lui est consacré dans l’enquête Mosquées Radicales, éditions DMM). Aoussat est un fervent opposant à la loi de 2004 interdisant le port du voile à l’école et ne supporte pas d’entendre parler de persécutions des chrétiens. Le 5 mars 2015, Aoussat s’indigna d’une couverture de l’hebdomadaire Le Point sur « Les Chrétiens face à l’islam », pointant la condition précaire des Coptes dont 80 églises et monastères ont été attaqués par les Frères Musulmans et salafistes après l’éviction du président Morsi à l’été 2013, et dont de nombreuses filles sont kidnappées, avant et pendant le passage de la confrérie islamistes au pouvoir (2011-2013) sans parler des nombreuses exactions et discriminations, la justice ayant toujours été hostile à la minorité chrétienne. Le Point dans son dossier évoquait aussi la précarité des chrétiens en Turquie, qui n’ont toujours pas le droit de construire des lieux de cultes et dont les biens ont été saisis (terres du monastère de Mor Gabriel et séminaire de Halki), et des chaldéens expulsés d’Irak bien avant l’émergence de l’Etat Islamique. Nourredine Aoussat ne garde pas sa colère contre les Frères Musulmans qu’il promeut, alors même qu’un de leur dernier Guide suprême, Mustapha Mashur (1996-2002), préconisait de rétablir la taxe sur les chrétiens et de les priver de postes à responsabilités, mais préfère la diriger contre le mensuel : 

« Toutefois, il faut s’indigner et exprimer toute sa colère, face à la une du Point de ce matin : une couverture menteuse, racoleuse, amnésique, propagandiste et islamophobe. « Les chrétiens face à l’islam » dit le magazine de Frantz Olivier Gisbert ? Ce ne sont plus les islamistes ni les intégristes qui sont en cause ? C’est carrément l’islam que le Point accuse ? Alors, écoute bien, cher FOG l’islam est -et à toujours été- majoritaire en Iraq, Syrie, Jordanie, Égypte et d’autres pays d’Orient et les chrétiens ont toujours vécus respectés et protégés au sein et parmi les musulmans. »

Un cours sur les « 40 hadith de Nawâwi » est aussi programmé par L’Union des Musulmans de Mée-sur-Seine, inquiétant quand on connait son contenu qui prescrit de « verser le sang des apostats » (hadith n°14) , et le hadith n° 8 : «Il m’a été ordonné de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’est d’autre divinité qu’Allah, et que Mohammed est Son Envoyé, qu’ils accomplissent la prière rituelle, qu’ils acquittent la Zekâa ».