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26 juillet 2020 | Actualités

Agressions sexuelles : pour 42% des musulmans en France, si des tétons se voient à travers le vêtement, il devrait y avoir circonstance atténuante

Lu sur Boursorama citant l’IFOP :

Deux mois après l’amorce du déconfinement, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop publie une vaste enquête permettant d’observer l’ampleur prise par la pratique du « No Bra » (absence de soutien-gorge) qui a été, au même titre que d’autres « tendances beauté » comme le « No Make-up » (absence de maquillage) ou le « No Poo » (absence de shampoing), boostée par l’isolement imposé par le confinement. (…)

Chez les jeunes de moins 25 ans, les freins au « No Bra » sont les même que ceux pour le topless sur les plages, à savoir la gêne d’exposer leurs tétons (69%) et « la crainte d’être l’objet d’agression physique ou sexuelle » (57%). En cela, les jeunes filles, qui sont aussi les plus exposées au harcèlement de rue, semblent avoir intériorisé les risques qu’elles ont de ne pas couvrir leurs poitrines – et notamment leurs tétons – en public.
[…]
Mais un autre indice révèle l’ancrage de la « culture du viol » et des injonctions à la « pudeur » pesant sur les poitrines féminines : l’idée selon laquelle « le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle ». Malgré la radicalité de cette affirmation (déjà testée dans de précédentes enquêtes), le fait qu’elle soit partagée par un Français sur cinq (20 %) s’avère indéniablement inquiétant, sachant que c’est dans les catégories de la population les plus populaires (28 % des ouvriers la partagent, contre 11 % des cadres), les moins diplômées (34 % des noms titulaire d’un bac) et les plus imprégnées par la morale religieuse (42% des musulmans) qu’elle est la plus répandue.
[…] Lire l’article intégral

En complément sur le même sujet :

Deux ans après #MeToo, où en sont les hommes ? C’est la question que s’est posée le magazine ELLE.

FDesouche propose une synthèse des chiffres issus du sondage Ifop auprès de 1008 hommes français hétéro-sexuels ou bisexuels en se penchant sur le critère religieux.

Des chiffres que le magazine féminin Elle a décidé de ne pas exploiter dans son article de 4 pages

Quelques chiffres différencient nettement les Français musulmans de l’ensemble des hommes français :

  • 73% estiment qu’un « vrai homme » est un homme autoritaire (+23 points / ensemble)
  • 33% sont d’accord sur le fait que les femmes ont acquis trop de pouvoir (+ 14 points / ensemble)
  • 38% sont d’accord sur le fait que le travail d’une femme est de s’occuper de la maison et de la famille (+22 points / ensemble)
  • 31% craignent de se retrouver seuls dans une pièce avec une collègue femme (+15 points / ensemble)
  • Enfin, les Français musulmans admettent 2 à 3 fois plus souvent que le reste de la population masculine française avoir eu des rapports non consentis avec des femmes (du baiser jusqu’à l’acte sexuel) Voir l’article source avec les tableaux et le détail