Accueil | Actualités | Chevènement, l’homme qui céda face aux islamistes sur la liberté religieuse en 1999, et dans sa ville.

29 août 2016 | Actualités

Chevènement, l’homme qui céda face aux islamistes sur la liberté religieuse en 1999, et dans sa ville.

6db38c3342e1e66c8ebc2746ab24f

Jean-Pierre Chevènement préside la « Fondation de l’islam de France »

Lu sur Wikipédia (information vérifiée) :

« Jean-Pierre Chevènement entama en 1999 une consultation large rassemblant toutes les fédérations musulmanes, les grandes mosquées et certaines personnalités et leur soumit un texte qui ne pouvait « faire l’objet d’une négociation », mais qui a cependant été amendé : le texte initial ajoutait que cette convention « consacre notamment le droit de toute personne à changer de religion ou de conviction ». Assimilée à un acte d’apostasie, cette précision sur le droit à changer de religion ou de conviction était pour Jean-Pierre Chevènement cruciale. Elle soulevait la question de la liberté religieuse. Si un musulman est libre de changer de religion, sa décision supplante celle du groupe. Après de longues discussions, Chevènement obtint dans un premier temps un engagement sur ce point, mais celui-ci fut finalement retiré à la demande des autorités musulmanes, notamment de l’UOIF. Le pacte fut signé le 28 janvier 2000. Les islamistes gagnèrent leur bras de fer diplomatique avec la république. 

Aussi, l’ancien maire de Belfort explique sur son blog comment il a mis à disposition un terrain municipal pour une mosquée , et accordé un permis de construire aux islamistes de l’UOIF :

« Sur le terrain – et je prends l’exemple de Belfort – il est difficile d’imposer aux musulmans une seule mosquée dès lors que leur communauté est divisée. Une mosquée centrale a été autorisée par la Ville sur des terrains communaux. Sa construction s’achève. Mais la municipalité a dû accorder un permis de construire à une association proche de l’UOIF pour la construction d’une mosquée périphérique dans le principal quartier populaire de Belfort. On peut se demander à la lumière de l’expérience s’il ne faut pas favoriser la construction de plusieurs petites mosquées plutôt que celle, pourtant emblématique et valorisante, d’une grande mosquée centrale. C’est à la communauté des fidèles musulmans de surmonter ses divisions.  » Source: blog de Jean-Pierre Chevènement

Pour en savoir plus sur l’UOIF cliquer ici